mercredi 25 octobre 2017

Arrivée à La Paz après 14 jours autour du Lac Titicaca, par Agnès

El lago Titicaca : Veni, vidi, amavi. Le lieu est magique : on y est tellement bien qu'on décide d'y rester pour en faire le tour par le nord est avec la famille Le Guen : le cadre est vraiment trop beau. Ambiance de bord de mer, haute altitude (3812 m), températures clémentes, culture bien ancrée, et bien sûr les lamas ! Joséphine vous prépare un nouvel article à ce sujet.
 


L'itinéraire de ces derniers jours
Samedi 7/10 : après 2 nuits de repos à Juliaca, hôtel équipé de Wifi et douche chaude les 2 indispensables quand on fait halte en ville, nous roulons jusqu'à Puno, 50km de route asphaltée sans difficulté excepté les 10 derniers km qui sont en côte et sans bas côté. Pas top pour sécuriser les enfants.

Petites échoppes à Juliaca : chacun sa spécialité...

Capitale de la pomme de terre : on dit qu'il y a autant de jours par an que de sortes de pommes de terre au Pérou
On se fraye un chemin,. Circulation difficile à Juliaca
Nous retrouvons à Puno les Le Guen, nos amis Nathanaëlle et Benoît rencontrés à Arequipa : ils nous indiquent l'hôtel Urpi où ils sont installés, lieu très sympa situé dans le centre de Puno. On s'y pose 4 jours : l'occasion de récupérer, de faire le plein de vitamines (ah, les marchés avec leurs jus de fruits!) et de préparer la suite. Nathanaëlle qui est médecin, nous aide à relativiser les maux de ventre qui nous embêtent depuis Arequipa: ça ne durera pas, ouf.


La ville de Puno est extrêmement agréable et raffinée (après un passage à Juliaca, on a l'impression d'arriver au paradis!). Son emplacement face au lac, si grand que l'on croirait la mer, lui donne des allures de station balnéaire. à plus de 3800 mètres d'altitude ! Tout y est, grand phare sur la jetée, les pédalos en location sur le port, les températures très clémentes (chaud en journée). La nuit également, rien à voir avec les températures négatives des jours précédents. ça fait du bien. 
Les fameux pédalos
Grande joie d'échanger avec Nat' et Benoît, sur nos périples respectifs depuis Arequipa. Ils sont passés par Chivay, le cayon del Colca puis ont fait la traversée par les pistes depuis la Laguna Lagunillas jusquà Puno. 
En leur racontant notre trajet jusqu'à Imata, on a l'impression de rembobiner un film : émouvant de relire tous ces moments passés sur la route, la poussière, le soleil, le vent, les 10 bougies de Joséphine sur un lieu de bivouac improbable, les camions,... c'est incroyable.
On est très heureux de se retrouver. 
Notre 1ère soirée festive sera au Machu Pizza, excellente adresse. Rigolo de voir le visage incrédule du serveur quand on passe la commande: ce sera une grande pizza pour chacun (format familial), même Samuel commandera un plat de lasagne. Grande joie pour tous, ça change des plats quotidiens faits de riz blanc-oeuf ou riz-pollo. Les enfants sont ravis de retrouver Samuel toujours aussi mignon.
Nat', Benoît et Sam (10 mois), avant la frontière de Puerto Acosta
Les autres (soirées festives) s'enchaîneront, avec les restau gourmands, café "chic" qui propose des gâteaux Tres leches et cheesecake excellents, puis la soirée-anniversaire de Cyprien, et enfin le match Pérou-Colombie : ambiance garantie sur la Plaza de Armas pour la qualification de la coupe du monde.
12 ans !
Pour marquer le coup, nous avons ce 9 octobre fait une petite virée en bâteau vers les îles Uros, lieu un peu surfait et très différent de ce que l'on avait vu en 2003 (bien plus étendu et très touristique), mais les enfants étaient ravis. 
Destination îles Uros
On t'aime fort, grand frère. Bon anniversaire!
Nous prévoyons une visite guidée également, à Sillustani, site inca très intéressant.
Sillustani
Notre itinéraire vers la Paz est fixé, nous contournerons le lac avec les amis pour rejoindre la Bolivie via Puerto Acosta, passage frontière bien moins fréquenté que Copacabana. 
Les jours suivants seront merveilleux pour nous tous, les enfants bien évidemment sont enchantés de poursuivre le séjour avec Samuel, et c'est pour Laurent et moi l'occasion de découvrir un nouveau tronçon : nous connaissons déjà le trajet Puno-la Paz pour l'avoir emprunté en 2003 avec nos 2 amis qui étaient venus de France avec camemberts, saucissons, chocolat et toutes sortes de gâteries qu'on ne trouve pas ici. Un beau souvenir! Par contre, le trafic s'est beaucoup densifié depuis (les 10 derniers km aux abords de Puno nous ont pas mal effrayé) : on n'est pas mécontents d'emprunter des pistes calmes avec les enfants.

En effet, on ne regrettera pas notre choix : des routes très tranquilles, les monts enneigés de la Cordillera Real superbes à l'horizon, et surtout une aventure humaine partagée avec nos amis très touchante. Beaucoup de complicité, d'entraide, et une fluidité dans le quotidien hors du commun. Les filles sont folles de joie de s'occuper de bébé Samuel, ce qui soulage aussi un peu les parents.
Avec Samuel

Mercredi 11/10 8h00, c'est le grand départ : destination l'île d'Amantani. Les familles se regroupent et s'organisent en communauté pour accueillir les touristes sur l'île. Ce soir, c'est une grande maison qui nous sera réservée avec 3 grandes chambres, une grande cour pour loger nos 7 vélos plus la remorque de Samuel, un repas chaud le soir. Au petit déj des crêpes, un vrai délice !

Dans le bâteau qui nous mène à Amantani.

Promenade sur l'île d'Amantani


Maison de la famille qui nous accueille
Une belle étape, même si un peu courte car nous prendrons dès le lendemain 8h le bâteau pour rejoindre la Pénisule de Capachica.


Le plus épique dans ces traversées en bâteau, c'est le chargement et le déchargement des vélos et sacoches via les 3 bâteaux amarrés parfois: on est très organisés, les enfants nous aident en faisant une chaîne jusqu'à terre.
Amarrage des vélos


Capachica : le costume traditionnel avec chapeau à pompons
On fait étape à Pusi puis Huancané, villages plus ou moins accueillants. On trouve sans trop de difficultés des hospedaje ou alojamiento pour y passer la nuit, mais il est arrivé parfois que l'on ne veuille pas nous servir dans les tienda : on nous demande de quelle nationalité nous sommes, pour s'assurer que l'on soit des personnes de confiance. On apprendra plus tard que le lac Titicaca a été source de nombreuses convoitises ces dernières années, par des multinationales chiliennes notamment.

Le 14 octobre journée anniversaire pour Solène, ce sera une étape de 40km avec un passage par un col enneigé (400 mètres en cumulé de dénivellés positifs, 380 de dénivellés négatifs) et un pique nique festif où mademoiselle Solène souffle ses 7 bougies, l'âge de raison! Nous arrivons le soir à Moho, village charmant où la pluie nous invite à rester la journée de dimanche : on préfère attendre que la pluie s'arrête pour poursuivre le joli tronçon en bord de lac avec un ciel dégagé.
Joyeux anniversaire Solène !

Col enneigé avant d'arriver à Moho

7 ballons !
Attention convoi spécial  

Festivités à Moho, sous la pluie.
La journée suivante nous amène jusqu'au village de Conima, où l'on trouve un accueil très chaleureux : le hasard fait bien les choses, alors qu'on était confortablement installés sur la place de l'église pour déjeuner, des nuages gris et menaçants s'approchent : en 5 minutes on est complètement arrosés, on court se mettre à l'abri avec le plat de pâtes tout chaud. Il semble que la saison des pluies ait un peu d'avance (de novembre à mars en Bolivie. ce qui ne nous rassure pas trop pour le Salar d'Uyuni qu'on ne voudrait pas voir inondé avant notre arrivée). On se rapatrie très vite dans un alojamiento très sympa, le propriétaire est boulanger et nous prépare des pains de maïs tout chauds, des empanadas au fromage, miam. Tout le monde se régale, on se réchauffe près du four à pain.
Le charmant village de Conima
La panaderia de l'alojamiento, à Conima 



La journée du 17 est assez sportive : après un passage éclair à Tilali le passage frontière côté Pérou, il nous faut rejoindre Puerto Acosta avant le soir en passant par une piste qui grimpe bcp pour rejoindre un col. La frontière bolivienne ferme à 19h, avec 1 heure de décalage horaire avec le Pérou, il ne faudra pas traîner. Les enfants grimpent sans pb, 35 km avec 365 mètres de dénivelé positif, la journée était ambitieuse. Mais sans souci, les enfants sont même devant nous.
On est accueillis très chaleureusement le soir par un couple de boliviens qui tient l'hospedaje du village de Puerto Acosta, une belle consolante.
La piste se complique avant Puerto Acosta
ça grimpe ...
On pousse jusqu'au col
Arrivé au col !  C'est ici précisément que se situe la frontière avec la Bolivie

 

  
En redescendant vers Puerto Acosta. 
 

à Escoma nous rencontrons Simon, cyclo suisse qui va jusqu'à Ushuaia.
Les jours suivantes nous amènent à Achacachi via Escoma, où nous attraperons un minibus jusqu'à El Alto la banlieue de La Paz à 4150m d'altitude : on aura la joie de faire l'impressionnante descente jusqu'au centre historique de capitale : magique. La ville de la Paz est vraiment très impressionnante, étagée de 3000m à 4000m dans un immense canyon, entourée de pics enneigés. Grande nouveauté qui donne à la ville un caractère de station de ski, on passe sous les oeufs! installé depuis 2014 entre El Alto et La Paz, c'est le plus long et le plus haut téléphérique du monde. Contraste très drôle d'apercevoir les silhouettes des femmes boliviennes en chapeau melon noir dans ces oeufs modernes.
La route depuis Achacachi (devenue en partie une autoroute à 2 fois 2 voies maintenant) ne présente pas grand intérêt, on est ravis d'arriver un peu plus vite. On s'offre quand même un dernier lieu de bivouac magique avant d'arriver à Achacachi, avec vue superbe sur le lac et sur la cordillère enneigée.
Bivouac, au col avant Escoma

Vue sur la Cordillera Real depuis notre lieu de bivouac
Les derniers km avant d'arriver à Achacachi
Arrivés tout près du but!
Au final, ce contournement du lac par le nord-est aura été pour nous tous un vrai plaisir : 8 jours de pédalage effectif, un total de 2010 mètres de dénivelés positifs (et autant de dénivelés négatifs), des pauses pique-nique grand luxe avec réchaud et plats chauds, des siestes dans le hamac des Le Guen face au lac. Car les amis voyagent avec tout le confort : habitant en Guyane, ils ont prévu le hamac grande taille, ils ont aussi des sièges pliables, et tout ça rentre dans leurs sacoches. sans souci.

Ah, le hamac des Le Guen!
Les enfants ont pu poursuivre leur programme scolaire quasi quotidiennement. Grâce à Benoît qui est enseignant de Physique Chimie au collège (niveaux 5e, 4e, 3e), on a même de l'avance sur le programme. Merci Benoît !
Cours particuliers avec Benoît
Travail de classe

Chargement pour la Paz, au départ d'Achacachi
Nous voilà maintenant à la Paz, confortablement installés à l'hostal Jimenez près de la plaza San Francisco. Nous faisons les achats nécessaires pour la suite du périple qui nous amènera vers les salars d'Uyuni et Coiposa les jours prochains : flocons d'avoine (2kg!), chocolat, pâtes, doudounes. Il faudra être bien couverts et avoir suffisamment d'autonomie en nourriture et eau. 
Les amis également font le plein, eux prévoient d'aller vers le Sud Lipez (10-15 jours dans des conditions très éprouvantes à vélo) avant de poursuivre leur route vers Ushuaia : voici le lien de leur site pour suivre leurs aventures https://lestoucansleventlecamp.wordpress.com






















samedi 7 octobre 2017

Arrivés sur l'altiplano péruvien! par Cyprien et Agnès

Nous voilà de nouveau connectés, après 1 semaine sur les hauteurs de l'altiplano avec des passages à 4500 mètres d'altitude. Episode riche en couleurs, en rencontres, mais en fatigue aussi. Heureusement, nous avions pris des forces avant d'attaquer les hauteurs du Pérou : une semaine de bons restos à Arequipa, de cours d'espagnol, de balades en ville,...
Dans la Réserve nationale Salinas y aguada blanca, au coeur de la région des volcans
Vendredi 29, nous quittons Arequipa dans le 4x4 de Julio qui nous accompagne jusqu'à Chiguata, à mi pente pour nous : cela nous fait gagner 1000 mètres de dénivelés difficiles dans la banlieue très étendue d'Arequipa, la pollution, le trafic dense et les odeurs d'essence. 
En quittant la banlieue d'Arequipa
C'est à Chiguata que la route se transforme en piste : ce sera un démarrage en douceur, et la montée progressive devrait nous permettre de bien nous acclimater à l'altitude. Nous partons les sacoches chargées de nourriture avec l'autonomie pour plusieurs jours, remplissons une outre d'eau par précaution (heureusement, car la source dont on nous a parlé est à plus d'une journée de marche du village...). 
En avant pour 120 km de pistes!

Au départ de Chiguata: au pied du Misti


Chargement à la façon péruvienne
Au début, la piste est très agréable, en légère montée mais rien à voir avec les côtes que l'on trouvait aux US. Solène pédale seule, très fière d'être détachée du follow me. 
à nous les pistes des Andes!! 



Par contre, l'après midi s'avère beaucoup plus difficile à cause des pentes et mauvaise piste dans les virages (sable et tôle ondulée) et du très fort ensoleillement. On pousse les vélos dans la poussière, il fait chaud. Ce jour-là, nous ne faisons que 10 km. 

On installe la tente à 16h car le froid et la nuit tombent vite. On a trouvé pour le bivouac un endroit parfait, face à l'imposant volcan du Misti. Superbe coucher de soleil sur Arequipa, en contre bas.
Notre 1er lieu de bivouac
Le lendemain matin, avec Solène on a gonflé des ballons pour fêter l'anniversaire de Joséphine : 10 ans, elle peut enfin passer à l'avant de la voiture. Aujourd'hui elle devra pédaler avec les ballons même si avec l'altitude et le vent ils éclatent. 
10 ans !
Mais en fin de journée je commence (Cyprien) à avoir le mal d'altitude, avec un très fort mal de tête : on plante la tente au 1er endroit plat, près de la source où on avait fait le plein d'eau.
Piste ensablée sous le tunnel
On pousse les vélos.
Passage d'un camion : poussiéreux
Le 3ème jour, on finit enfin cette ascension. C'est tout plat là-haut. Plus facile. 
Enfin arrivés sur le plateau! on est à 4300 mètres d'altitude
Nous arrivons en fin d'après-midi au village de Huito au bord de la laguna de Salinas, grand lac de sel exploité. 
Arrivés sur la Laguna de Salinas
En roue libre...
Trop facile !
Arrivés à Huito, nous sommes accueillis comme des rois, les villageois nous suivent et nous prennent en photo. Ils forment une véritable haie d'honneur, les familles sortent des maisons pour nous regarder passer. Arrivés sur la Plaza de Armas, on nous installe d'office dans une maison, une dame met un bonnet neuf qu'elle a tricoté sur la tête de Solène, nous pose plusieurs couvertures sur les genous et nous sert une boisson chaude, une soupe et un plat chaud. Exactement ce qu'il nous fallait. Tous les membres de la famille oncles tantes neveux rentrent les uns après les autres pour nous demander d'où l'on vient, où l'on va, quel âge on a. Les femmes s'exclamant "que bonita!" en observant les yeux bleus de Solène. Manifestement, il y a peu de passage par ici.

Nous passons une excellente nuit sur 3 épaisseurs de matelas. Grand fou rire au petit matin, réveillés à 5h45 par le beau-frère qui a une réparation à faire dans la pièce, il donne de grands coups de marteau alors qu'on dormait tous, les journées commencent tôt ici.
Au petit matin

Nous reprenons la route après un petit déj royal à base de riz, pommes de terres et oeufs, le traditionnel desayuno ici.
Journée très agréable sur l'altiplano, on est à 4300 mètres mais c'est tout plat. On pédale au milieu des vigognes, des alpagas, guanacos et des lamas. On aperçoit au loin, sur la laguna, des flamands roses et des canards huppés des Andes.
Vigognes le long du chemin

Alpagas

On prend le temps de parler. de chanter



Le soir, on fait étape à San Juan de Tarucani, tout petit village de 50 habitants, assez glacial de prime abord. Personne dans les rues. Les quelques personnes qui restent vivre ici  travaillent sur la lagune, pour l'exploitation minière de borax. On nous propose de dormir dans un bâtiment municipal, nuit de luxe sur des matelas tout confort. On fait connaissance avec une famille qui nous prépare le desayuno et nous fait rentrer chez eux. Rare ici. La maman est ravie d'habiller Joséphine avec la tenue traditionnelle, cousue tout récemment par sa fille de 11 ans (! quel travail).
  
Chez une famille, à San Juan


avec la tenue traditionnelle
  
Joséphine, à l'ouvrage
On termine notre traversée de la réserve à Imata, ville de passage, sans intérêt. Puis nous filons vers l'Est. Nous ne ferons pas le détour par Chivay, le canyon del colca et ses condors, les enfants sont fatigués et on a un peu tous encore le mal d'altitude : il faut redescendre vers Puno. 
Finies les pistes, on retrouve le confort des routes asphaltées, mais le trafic du coup. Camions, bus, ça circule beaucoup. Pas top pour la sécurité : une camionnette nous propose de nous embarquer pour Juliaca, on accepte. L'objectif est d'être le 9 octobre à Puno, pour y fêter les 12 ans de Cyprien.

Au départ d'Imata


Col de Crucero Alto
Notre lieu de bivouac, au bord de la Lagunas Lagunillas

La ville de Juliaca n'a rien d'extraordinaire, c'est une ville poussiéreuse et bruyante, mais on y trouve un hôtel tout confort, douche chaude, à proximité des restaus et du marché, parfait pour nous. L'occasion de refaire le plein de vitamines avec les traditionnels jus de fruits frais.
Nous étions passés rapidement ici en 2003 avec Laurent, y avions HT les 2 vélos de nos amis venus nous rejoindre à l'époque, mais nous n'avions pas gardé un souvenir extra. En effet, rien n'a changé depuis. Le contexte semble même s'être aggravé, ville polluée, population très dense, des ruisseaux noirs opaques qui longent les rues.
Le long du chemin de fer (centre ville) on trouve à droite à gauche des marchands installés dans des abris précaires, leurs étalages sont installés à même le sol. Quand le train passe, on entend de grands coups de klaxon, tout le monde s'active, on met vote vite à l'abri les étalages et marchandises. Parfois les fruits et légumes bien disposé en pyramide restent là et ça passe. Tout juste. Sous le train.
à Juliaca

Nous partons demain vers Puno, nous longerons les jours prochains le lac Titicaca. On vous redonnera des nouvelles très bientôt!